Les associations du réseau InPACT, travaillent depuis longtemps sur une définition des Systèmes alimentaires et agricoles territorialisés (SAAT). Cette approche, globale et systémique prend en compte toutes les dimensions de l’alimentation ainsi que la question des interactions entre les personnes. La notion de système est concomitante à celle de dialogue.

Une approche par les SAAT doivent permettre de :

  • Promouvoir une démocratie alimentaire et permettre à tous d’avoir accès à une alimentation choisie,
  • Favoriser des processus de transition vers des systèmes de production durables,
  • Réfléchir à la question alimentaire en tant que politique publique,
  • Penser l’articulation des échelles de territoires et la question de l’autonomie,
  • Créer la rencontre et décloisonner les acteurs, créer des alliances et sortir de la dualité producteurs-consommateurs.
>> A lire :

Propositions du  réseau InPACT sur les systèmes alimentaires et agricoles territorialisés.

Lien vers la page Systèmes alimentaires agricoles territorialisés de la FNCIVAM

Pour aller plus loin…

Les Projets alimentaires territoriaux (PAT)

Les projets alimentaires territoriaux, sont mentionnés dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014. Ils constituent un cadre de travail visant à rapprocher les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales et les consommateurs et à développer l’agriculture sur les territoires et la qualité de l’alimentation. Avec les PAT, le Ministère a pour ambition de fédérer les initiatives et les acteurs autour de la question alimentaire.

« L’article 39 de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt précise : « Les projets alimentaires territoriaux [...] sont élaborés de manière concertée avec l’ensemble des acteurs d’un territoire et répondent à l’objectif de structuration de l’économie agricole et de mise en œuvre d’un système alimentaire territorial. Ils participent à la consolidation de filières territorialisées et au développement de la consommation de produits issus de circuits courts, en particulier relevant de la production biologique. À l’initiative de l’État et de ses établissements publics, des collectivités territoriales, des associations, des groupements d’intérêt économique et environnemental définis à l’article L. 315-1, des agriculteurs et d’autres acteurs du territoire, ils répondent aux objectifs définis dans le plan régional de l’agriculture durable et sont formalisés sous la forme d’un contrat entre les partenaires engagés. Ils s’appuient sur un diagnostic partagé de l’agriculture et de l’alimentation sur le territoire et la définition d’actions opérationnelles visant la réalisation du projet. Ils peuvent mobiliser des fonds publics et privés. Ils peuvent également générer leurs propres ressources. »

Construire votre projet alimentaire territorial : Fiche du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la Forêt : Construire votre projet alimentaire territorial

Rapport d’information sur les circuits courts et la relocalisation des filières agricoles et alimentaires, présenté à l’Assemblée nationale le 7 juillet 2015 par Brigitte Allain